Susan Hopper, tome 1 : Le parfum perdu de Anne Plichota et Cendrine Wolf

 Susan Hopper, tome 1 : Le parfum perdu de Anne Plichota et Cendrine Wolf

 


★★★ / ☆☆☆☆☆

3.5/5

 

Susan a perdu ses parents dans un incendie, dont elle est la seule survivante, quand elle avait trois ans. La seule chose qu'il lui reste de sa mère est un foulard où son parfum est étonnamment encore présent. Et Susan est bien décidée à ne se faire accueillir en famille d’accueil ou adopter que par les personnes qui auront le bon parfum. Et ce jour arriva lors de la visite de la famille Hopper, Helen, James et Elliot. A partir de ce moment-là, Susan le sait et le veut, ils seront sa famille. Et pour arriver à ses fins tous les moyens sont bons. Mais une fois chez les Hopper tout se passe bien à l'exception que dès qu'elle s'endort, elle, Elliot, Alfred (le grand-père d'Elliot) et Georgette (le chien de la famille) se retrouvent dans un cimetière. Cimetière dans lequel Susan en apprend plus sur la mort de ses parents, l'histoire de sa famille et finalement la malédiction qui pèse sur elle. Une malédiction de pas moins de trois siècles lancés sur ces ancêtres et dont elle est sensée fermer la boucle.

 

Mon avis :  

J'ai bien aimé cette histoire qui sort un peu du commun. Et malgré, selon moi, une intrigue longue à démarrer, l'histoire et donc l'intrigue est bien faite et clairement il y a énormément de choses auquel tu ne t’attends pas. Comme le début de la malédiction, l'histoire la précédant et pourquoi elle est là. De même que le fait que Susan ne soit pas seule dans ses "voyages" nocturnes rajoute quelque, surtout quand Georgette qui est un chien rappelons le, parle en zozotant, mais uniquement lors de ces voyages. De même que le fait que Elliot soit comme il le dit un enfant de la lune, il est atteint de xeroderma pidementosum, ce qu'il fait qu'il souffre d'une hypersensibilité aux rayonnements ultraviolets, qui leur interdit toute exposition au soleil est également intéressant car rarement exploités dans les histoires d'habitudes.  Et puis la fin qui n'est pas vraiment une fin car elle introduit le deuxième tome est braiment géniale et surprenante.

Le style d'écriture est quant à lui assez fluide et l'histoire se lit facilement, de sorte que contrairement à parfois on n'a pas envie de sauter des passages ou des pages.

Quant aux personnages, commençons par Susan, j'ai bien aimé son caractère qui change de la petite orpheline en détresse, etc. j'ai trouvé son personnage rafraichissant par la forme et intéressant car elle ne se laisse pas facilement faire et elle sait ce qu'elle veut, ses nombreuses très nombreuses bêtises et leurs départs le prouvent. De plus, j'ai bien aimé la façon dont elle gère son adaptation chez les Hopper car même si elle les voulait vraiment et qu'elle a tout fait pour qu'ils la veulent également chez d'habitat et vivre chez des personnes qu'on ne connaît pas n'est jamais facile. Surtout quand on sort d'un orphelinat. Ensuite il y a Elliot, qui est évidemment hyper sympa et n'a pas la meilleure des vies. En effet, à cause de sa maladie, il est obligé de porter en extérieur et la plupart du temps en intérieur également, une sorte de combinaison d'astronaute et un masque de ski, sa peau ne pouvant pas être en contact avec le soleil, heureusement chez lui les fenêtres ont été équipées pour qu'il puisse ne pas porter cette combinaison. En tout cas, c'est un personnage hyper sympa, toujours là pour Susan, il en est d'ailleurs amoureux. Après, on a les parents d'Elliot, James et Helen. James n’est pas énormément présent durant l'histoire étant parti pour le travail, mais durant les moments qu'on a pu avoir c'est une personne sympathique et il essaye d'aider à sa manière l'intégration de Susan. Quant à Helen, même si elle a l'air d'être une personne assez froide au premier abord, on découvre rapidement que cela n'est pas le cas et qu'on contraire c'est une personne tout à fait charmante. Pour continuer, on a le personnage d'Alfred, le grand-père d'Elliot. C'est comme il aime se qualifier un homme de science, il se fit donc à la science. Il est également un peu excentrique sur les bords et il ne s'entend pas du tout avec Helen. Et pour finir, car on ne peut pas l'oublier, il y a Georgette, la chienne de la famille, un peu folle et très affectueuse, on le voit d'ailleurs quand elle a la possibilité de parler dans le cimetière. Et évidemment, il y a les "méchants" mais ils arrivent et ne sont nommer que vers le milieu/fin du livre donc voilà.

Pour résumé, j'ai apprécié cette histoire qui est tout à fait agréable. Mais je n'ai mis que trois étoiles et demi car ce n'est pas non plus un coup de cœur et que j'ai quand même eu du mal au début à entamer l'histoire, je ne savais pas si je la finirai. Mais évidemment j'ai fini par l'apprécier et à me plonger dans l'histoire. C'est pourquoi je lirais bien entendu le deuxième et que je recommande cette histoire.

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